Actuellement les associations qui ont été invitées à porter la parole des victimes du Levothyrox Nouvelle Formule sont conviées à des commissions de réflexions différentes, d'un côté sur la mise en place de mesures d'accompagnement dans le cadre de la fin de mise à disposition de l'Euthyrox au lactose, et de l'autre dans le cadre du comité de suivi du Levothyrox et des spécialités de lévothyroxine.
Cependant, notre présence au comité technique "Euthyrox", ne constitue en rien une validation de la fin de la mise à disposition de celui-ci.
La fin de la formule au lactose nous a été imposée sans consultation préalable et que notre présence consiste à limiter la reprise attendue de cette crise sanitaire.
Nous sommes conscients que la majorité des patients sous Euthyrox n’a pas d’accès internet et qu’il faut être vigilants sur la qualité et la forme de l’information qui leur sera apportée si le laboratoire maintient la fin de mise à disposition dans les pharmacies en 2020. En effet, si la nouvelle commence à circuler sur les réseaux sociaux, quelle sera la réaction des malades non connectés si dans quelques mois, on leur refuse leur médicament en pharmacie sans aucune préparation vers une alternative, quel scandale à nouveau ?
C’est dans ce sens uniquement que nous apportons notre contribution transparente et réfléchie mais en rappelant à la DGS sa responsabilité concernant cette décision, et surtout en mettant en évidence que les deux dossiers ne peuvent être dissociés.
En effet, le manque actuel de réponses concernant les « inconnues scientifiques » pesant sur le passage à la Nouvelle formule de Levothyrox rejaillit nécessairement sur la gestion à venir de la fin de mise à disposition de l’Euthyrox.
Stopper la formule au lactose sans avoir avancé sur l'inconnue scientifique ?
Hors la démonstration de la non bioéquivalence des deux formules de Levothyrox, (travaux présentés par Didier Concordet, Pierre-Louis Toutain et Catherine Hill et Martin Schlumberger), nous n’avons pas d’explications sur les causes des effets secondaires subis et attestés.
Les différents comités de suivi mis en place se sont concertés sur la mise en place des alternatives de lévothyroxine essentiellement et sur la présence éventuelle d'éléments chimiques extérieurs.
(recherche indispensable dans ce dossier pour éliminer l'éventualité d'un agent toxique)
Lors du comité de juillet, il a été présenté 6 analyses dont on pouvait retenir, l’absence d’éléments chimiques extérieurs. Une autre approche doit donc être initiée et depuis octobre 2018, l'UPGCS la réclame au ministère : l'observation des effets secondaires subis dans le cadre d'une étude clinique encadrée par les Sociétés Savantes et les associations via leurs experts-référents (médecins).
Cette demande est soutenue par les représentants de France Asso Santé, mais reçoit un refus ferme de la SFE ( Société Française d'endocrinologie) et du CNOM ( Conseil de l'Ordre des médecins).
Pourquoi ? Est-ce parce qu'ils se sont enlisés dans leurs déclarations de malades victimes d'un effet nocebo ? Est-ce parce qu'il leur est difficile d'admettre qu'ils n'ont pas eu la démarche scientifique adaptée en 2017 ?
Comment sortir d'une crise sanitaire grave, avec un nombre de déclarations en pharmacovigilance sans précédent dans ces conditions ?
Comment accepter de plonger près de 130 000 malades toujours utilisateurs de la formule au lactose dans une nouvelle crise sans avoir expliqué le dysfonctionnement thyroïdien
dont ils ont été victimes en 2017 ?
Telles sont les questions envoyées au Ministère en préparation du prochain comité de suivi.
Les questions de l'UPGCS
Les biologies pratiquées après NF confirmaient des TSH dans les normes alors que les ressentis patients et les effets secondaires étaient relatifs à un mix d’Hyper/Hypo.
1. Il a été constaté de nombreux cas où le patient se trouvait avoir une TSH « aux normes » en présentant cependant des symptômes alternativement ou simultanément associés à l’hyper ou/et à l’hypothyroïdie. Quelles explications et orientations donner à ces patients ?
- Quelle norme en tirer pour l’avenir en prévention de nouvelles crises ?
- Quelle est la préconisation de la commission sur les indicateurs à suivre, compte tenu
- De l’habitude française généraliste de se limiter à la TSH
- Des pratiques de pays proches de l’étendre aux T3L et T4L
- De certains travaux étendant la recherche aux rT3
2. Comment expliquer que l’étude clinique sur des patients montrant toujours un déséquilibre se heurte
- au refus des sociétés savantes ?
Les cas suivis par de médecins ayant étudié les déséquilibres importants de certains malades, mettent en évidence que :
Malgré des TSH, T3, T4 dans des normes laboratoires (normes qu’il conviendra de redéfinir afin d’optimiser une observation fine des maladies thyroïdiennes).
- un rapport T3/RT3 non optimal alors que le ratio devrait être >0,015
- des dosages de Sélénium, vitamine D, vitamine A dans des normes basses alors qu’une conversion optimale des T4 en T3 suppose des normes hautes.
3. Quelles réponses apporter enfin, sur le pic apparu dans les analyses présentées en juillet et sur l’éventuelle interaction entre les différents excipients ?
S’il ne peut expliquer à lui seul, l’ensemble des effets secondaires, ce pic lié potentiellement à une forme dextrogyre du mannitol, a été également évoqué dans les analyses du Levothyrox (Note de synthèse publiée en juillet 2018 par l’ANSM : 18A89). Certaines Sociétés Savantes s’interrogent sur cette présence qui limite l’activation des T4 en T3 ?
La synergie des excipients a été évoquée en 2018 par Pierre-Alain Vitte ? Pourquoi cette piste a-t-elle été abandonnée ?
Des demandes justifiées par les recherches scientifiques de l'UPGCS encadrées par des médecins
Ces questions posées dans le cadre du prochain comité de suivi font suite à nos recherches sur les dysfonctionnements thyroïdiens, au travers de l' approche différenciée du Docteur Didier Cosserat, de l'étude de cas suivis par le groupe d'études H-Care et de nos appuis scientifiques, Elise Carboullec et Josy Chomienne. Ces travaux vous seront présentés lors de la conférence du 11 janvier à Paris.
En abandonnant le seul facteur TSH observé habituellement, on comprend pourquoi et comment nos organismes ont réagi si violemment à la Nouvelle Formule et pourquoi des malades supportant l'assemblage à l'acide citrique et au mannitol, peuvent soudain y devenir "intolérants" après plusieurs mois d'utilisation. Dans ce cas précis, on n'est plus dans l'hypothèse des lots incriminés en 2017 mais les effets sont toujours identiques.
Des questions aux Sociétés Savantes mais pour lesquelles l'UPGCS propose des pistes de réponses sérieuses.
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Brisset Chantal (mardi, 10 décembre 2019 19:51)
J'ai eu une ablation partielle en 1998 pendant toutes ces années aucun problème de dérèglement. Début avril 2017, l horreur opérée le 29 novembre 2018 pour 6 nodules dont un cancéreux. Aujourd'hui je vais être réopérée le chirurgien a laissé un bout de thyroide, 5 ganglions à gauche et 4 à gauche. Ma santé a basculé avec la prise de la nouvelle formule
galté péries (mardi, 10 décembre 2019 20:22)
30 ans de lévotyrox au lactose sans souci
cela fait un an que j 'ai tout essayé rien ne fonctionne ma tsh fait le yoyo depuis un an même avec l eutyrox
mon endocrino refuse de me faire la t3 t4 et autres examens ainsi que la l thyroxine en gouttes je ne vis plus depuis un an
Baillieux Chantal (mardi, 10 décembre 2019 23:06)
Après 30 ans de levothyrox sans souci,la nouvelle formule me détruit .Je l'ai donc arrêtè depuis 6 mois ....
Daydé (mardi, 10 décembre 2019 23:30)
J'ai eu les effets secondaires décrits sans savoir que c'était en relation avec le levothyrox....12 kgs, fatigue, vertiges....très mal...30 ans de levothyrox, tout allait bien ....pourquoi ?? suis en colère...sous Tcaps depuis 3 mois...
istace luce (mercredi, 11 décembre 2019 04:23)
beaucoup d'inconnus cachées dans la grave crise sanitaire qui a touché des centaines de milliers de patients et patientes.
L'ANSM n'a entrepris à ce jour aucune étude scientifique sérieuse, pourquoi?
et !!!!!!.Elle se permet de critiquer le résultat des analyses de l'AFMT qui cherche la vérité.Un comble de l'agence.
Elle tire des conclusions hatives pour étouffer ce scandale sanitaire- pas d'EI nouveaux, pas de toxicité propre à la nouvelle formule ? - qui a pourtant mis trois millions de patients en danger, laissant nombre d'entre nous en des-errance thérapeutique pendant de longs mois et malgré ses dires de nombreux malades avec des effets secondaires très invalidants.encore aujourd'hui.,
Affaire loin d'etre terminée puisque 2020 verra une cohorte de malades à nouveau privée autoritairement d'euthyrox!!!122000 personnes!!!!Ce n'est pas rien!
effet nocébo, syndrome DUPERREY ..... Ca suffit d'ironiser et discréditer les patients qui ont subi forcés la substitution de l'ancien lévothyrox.
Caty DELATTRE (mercredi, 11 décembre 2019 06:34)
25 Ans !! de lévothrox AF sans aucun soucis depuis Mai 2017 ma vie a basculé
j'ai eu tous les effets secondaires j'ai essayé plusieurs alternatives je suis obligée aujourd'hui de payer mon traitement TCAPS non remboursé mais il me reste de lourdes séquelles
aucune explication malgré de nombreux courrier des appels à l'aide RIEN de rien personne de ne se préoccupe de cette affaire tout cela pour une question de gros sous et d'intérêts mais??? A qui rapporte ce changement qui met en danger 3 millions de Français
katia etcheberry (mercredi, 11 décembre 2019 07:30)
Bonjour,
J'ai été malade à cause de la nouvelle formule de juillet à octobre 2017. Pour moi la cause a été identifiée, et due aux excipients. Je suis intolérante digestive au mannitol et à l'acide citrique. J'ai eu les effets secondaires décrits par la plupart des victimes, sauf la perte de cheveux. Après cette période difficile et très fatigante, je supporte bien LThyroxine. Cependant j'ai coûté cher à la sécurité sociale pendant cette période car j'ai dû subir des prises de sang et des traitements supplémentaires pour pallier à ces douleurs...
PERRAULT (mercredi, 11 décembre 2019 08:31)
Victime de cette HORRIBLE "nouvelle formule" du lévothyrox : non seulement le laboratoire a modifié la composition, ce qui m'a rendue si malade (nous sommes tellement nombreux à avoir changé de traitement !) et je garde des séquelles terribles : brûlures de la langue, palais, gencives et de la gorge avec un goût amer et métallique en permanence dans la bouche et mon cœur part toujours en "vrille"… Mais en plus, cette nouvelle formule nous fut IMPOSEE sans nous prévenir… Nous avons "purement et simplement" servis de COBAYES !
Triple peine: 1 : Nous avons été dénigrés, on ne nous croyait pas ! Vous vous rendez
compte : vous souffrez le martyr : Tachycardie, vomissements, nausées, céphalées, douleurs articulaires et musculaires, perte de cheveux, bouffées de chaleur, très grande fatigue etc... Durant les six mois de prise de cette nouvelle formule du lévothyrox. C'est simple, c'était comme si vous aviez la grippe ou une intoxication alimentaire en permanence ! Egalement les migraines étaient tellement intenses que je pensais que ma tête allait "exploser !! Et l'on vous dit en pharmacies: "Vous allez vous habituer", « c'est temporaire » Ou bien « Vous êtes victime des réseaux sociaux », ou encore « ce n'est pas le mannitol qui peut vous rendre malade ! Il y en a dans les chewing gums !!!!», la pire pour moi, ce fut : « Mais madame, arrêtez de vous écouter, vous êtes victime de l’effet NOCEBO » ; c’était le mot à la mode à l’époque en 2017, 2018 !
Et tout ceci avec une TSH dans les normes !!!
2 : Début AVRIL 2017, on me dit simplement en pharmacie : "la couleur du papillon sur la boîte a changé, mais c'est le même médicament" ; vous faites confiance bien sûr… La suite, on la connaît.
3 : AUCUNES ALTERNATIVES avant OCTOBRE 2017 !!! Donc coincés comme des "rats de laboratoire" ; vous vous rendez compte : plus de six mois à souffrir et encore fallait-il que l'alternative nous convienne car personnellement l'huile de ricin qu'il y a dans cette alternative m'a provoqué des reflux gastro-oesophagiens ; Ah oui : Il y a eu les gouttes SERB mais très vite, les pharmacies ont refusé CATEGORIQUEMENT de m'en donner en me faisant culpabiliser ; les termes que j'ai pu entendre étaient ceux-ci : " Mais Madame, c'est pour les enfants ! Vous n'allez quand-même pas laisser les enfants sans traitement !" Tout en me présentant une notice du ministère de la santé qu'ils venaient de recevoir par mail leur indiquant qu'il fallait REFUSER de distribuer aux patients (qui, je le répète, n'avaient rien d'autre pour se soigner à part cette nouvelle formule !).
Egalement les pouvoirs publics en OCTOBRE 2017 nous ont fait croire qu'ils allaient remettre l'ancienne formule en pharmacie temporairement : Résultat : UNE BOÎTE PAR PHARMACIE ; évidemment, ni moi, ni les membres de ma famille touchées par les effets secondaires de cette nouvelle formule n'avons pu nous fournir… Ce fut terrible…
Bref, à l'heure actuelle, depuis AVRIL 2018, je suis sous T-CAPS, mes brûlures buccales malheureusement, sont toujours présentes, je souffre de tachycardie, ma TSH a augmenté ! Soit DEUX ANS ET DEMI PLUS TARD !
Mais je conserve ce traitement car cela n'a RIEN A VOIR avec les souffrances endurées avec la NF !!
Ce traitement VITAL n'est pas remboursé… Et pourtant, c'est le seul, à l'heure actuelle qui me convient. Mais LA SANTE N'A PAS DE PRIX.
Il faut que l'on sache ce qui est arrivé à près d'UN MILLION de personnes (à l'heure actuelle) qui furent OBLIGEES de modifier leurs traitements tellement les souffrances étaient INSOUTENABLES.
Il faut que l'on sache ce qu"'ils" ont mis dans ce médicament pour avoir engendré tant de douleurs.
Il faut que la vérité ECLATE car nous avons besoin de savoir ce qui s'est passé pour nous reconstruire, NOUS, les victimes du lévothyrox nouvelle formule.
Je reste traumatisée et tellement déçue des pouvoirs publics, du ministère de la santé, de l'ansm et bien-sûr du laboratoire merck !
Je mets au défi, ne serait-ce qu’une seule journée, à tous ceux qui sont dans le DENI de SUBIR les douleurs liées aux effets secondaires de la nouvelle formule du lévothyrox mais également aux séquelles persistantes ! Je dirais que la pire, me concernant, ce serait très certainement les BRULURES de la langue, du palais, des gencives, des dents et des lèvres avec ce « goût » métallique et amer INSUPPORTABLE…
POURQUOI NE PAS RETIRER le « lévothyrox nouvelle formule » du marché, PAR PRINCIPE DE PRECAUTION ? Au moins le temps de faire expertiser ces comprimés (et surtout ceux de 2017) par des laboratoires INDEPENDANTS ?
Nous sommes, à l'heure actuelle, UN MILLION de malades (ce n'est pas rien quand-même) à avoir été obligés de changer de traitement tellement les douleurs liées aux effets secondaires de cette nouvelle formule sont INSOUTENABLES, AFFREUX…
Pourquoi les médias n'en parlent-ils pas plus ???
Cathy (mercredi, 11 décembre 2019 10:58)
Bonjour, je ne vais pas répéter, mais je suis dans le même cas que les personnes précédentes, très proche de M PERRAULT, moi j'ai pris le "poison" début mars 2017 à mis septembre 2017, je ne suivais pas les médias, je n'étais au courant de rien, donc pas d'effet de "bourrage de crâne via les médias" j'ai failli mourir trois fois, et je me laissais mourir, car ne pouvais plus rien faire, à peine ma toilette. Je vis seule car veuve, ai perdu mon mari qui avais l'âge de 49 ans d'un lymphôme LNH. (là aussi nous pourrions parler du pourquoi tant de personnes atteintes ... des sujets se rejoignent) le bilan pour moi - beaucoup de kilos pris, alors que je mange très très peu - alors que je garde encore des intestins touchés, je pense pour toujours, car j'ai des diarrhées chroniques, qui m'empêchent de vivre, et de sortir - je ne peut presque plus rien manger, ne supporte ni les fruits légumes frais, ni les laitages, ni les plats préparés, je ne mange que du riz, un peu de jambon, du poisson. J'ai mes dents qui ont été atteintes, ont noircies et se cassent - j'avais perdu 2/3 de mes cheveux - pour moi qui ai vécu avec un malade qui a eu de la chimio, le Lévothyrox de 2017 était proche des composants d'une chimio, car perdre ses cheveux, avoir les dents touchées étaient des symptômes que mon mari avait, plus la fatigue, et tous les symptômes expliqués par les personnes précédentes - quand en plus vous vivez seule... et que vôtre médecin de famille qui vous connait depuis toujours, a une fille ayant une Hashimoto comme moi, ne vous téléphone même pas pour vous prévenir ... je l'ai su par hasard via Facebook par une dame qui partage ma passion des arts, et qui se disait malade avec son traitement pour la thyroïde, j'aurais pu ne jamais le savoir, depuis j'ai eu par une pharmacie allemande l'ancienne formule, puis par la Suisse, actuellement par le Portugal, aujourd'hui je suis encore avec l'ancienne formule au lactose, mes analyses sont bonnes, en 2017 le schéma (tableau) du laboratoire, n'avait même plus la place pour indiquer mes chiffres anormaux, j'étais hors normes, et eux aussi, ne m'ont jamais téléphoné pour me dire, que çà n'allait pas .....