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Dépression et notamment en gériatrie, et si on se trompait de combat ?

Le Docteur Didier Cosserat, médecin expert auprès de l'UPGCS, soulève ici le problème de la prise en charge des dépressions notamment en gériatrie. 

 

Les prescriptions en augmentation constante d'antidépresseurs, d’anxiolytiques de somnifères,  inquiète fortement les médecins qui comme lui, ont fait le choix d'une médecine de diagnostic plutît qu'une médecine prescriptive, qui soigne essentiellement .. les bénéfices des laboratoires ! 

 

Face à des symptômes dépressifs, il conviendrait d'évaluer à titre de prévention des carences qui accumulées, favorisent, intensifient ces symptômes. 

 

Tout ceci dans le cadre d'un réel diagnostic afin de ne pas occulter des situations dramatiques nécessitant une prise en charge différente, ou l'apparition d'autres pathologies.  

 

 Recommandations du Docteur  Didier Cosserat : 

 On sous estime les carences en dopamine, sérotonine, GABA, adrenaline...       

  • Donner du tryptophane, phénylalanine, tyrosine...   
  • Sans oublier du citrate de magnésium
  • et d’IMPOSER une T3 libre > 3,4 ng/l ou 5,2 nmol/l,

En négligeant les contrôles de TSH et T4 désuets ( les perturbateurs endocriniens omniprésents orientent la T4 vers la T3 reverse)

 

En imposant aussi à tous des co facteurs aux normes hautes

  • Iode+++, Zn,Sélénium,B9,B12,fer, vit A,D,C.   
  • Lithium (orotate de lithium) 125 mg   3/jour

 

 

Tout ceci afin d'éviter des prescriptions hâtives de PROZAC® ....

 

 

On peut tenter aussi de lutter contre  "la pression parasitaire" des laboratoires dans les pays où nous exerçons  afin d'enrayer la baisse des QI ...

 

https://www.upgcs.org/2019/04/01/demain-tous-cr%C3%A9tins-et-si-c-%C3%A9tait-une-crise-sanitaire-majeure/

 

https://www.upgcs.org/2019/06/22/res-r%C3%A9seau-environnement-sant%C3%A9-tous-les-guides-sur-le-pertubateurs-endocriniens/

 

 

 Source :Didier Cosserat 

De l'augmentation des prescriptions d'antidépresseurs en gériatrie

 

Dans la mesure où la dépression constitue une cause majeure d’invalidité, en particulier chez les personnes âgées où son évolution est souvent défavorable, une équipe du Royaume-Uni a mené une étude comparant l’évolution de la prévalence des dépressions et de l’usage des antidépresseurs en gériatrie durant une vingtaine d’années, entre la fin du XXème siècle et la première décennie du XXIème.

 

Les auteurs ont rapproché des données de 1990 à 1993 (relatives à 7 635 sujets âgés de 65 ans ou plus) à des données recueillies entre 2008 et 2011 (concernant 7 762 sujets de la même tranche d’âge). L’évaluation des troubles dépressifs a été réalisée au moyen de l’outil Geriatric Mental State Examination[1](avec l’assistance d’un algorithme informatique approprié, Automated Geriatric Examination for Computer-Assisted Taxonomy algorithm).

 

 

Dans la seconde cohorte (années 2008–2011), les auteurs constatent que la prise d’un traitement antidépresseur concerne 10,7 % [intervalle de confiance à 95 % [IC95] de 10,0 % à 11,5 %] des sujets, soit « plus du double » que pour la cohorte comparable, vingt ans plus tôt (OR [odds Ratio] = 2,79 [IC95 de 1,96 à 3,97] ; p < 0,0001).

 

Et parmi les résidents des maisons de retraite médicalisées, bien que la prévalence globale des dépressions demeure inchangée durant cette période, on observe une augmentation encore plus importante des prescriptions d’antidépresseurs passant de 7,4 % [IC95 de 3,8 % à 13,8 %] vers 1990 à 29,2 % [IC95 de 22,6 % à 36,7 %) vers 2010, soit environ une multiplication par quatre de ces prescriptions malgré une stabilité de la fréquence des diagnostics de dépression.

 

Confirmant donc l’intérêt croissant pour les traitements pharmacologiques des dépressions, cette évolution contrastée peut être appréciée par son aspect positif puisque moins de dépressions restent ainsi non traitées. Elle peut aussi être analysée par son versant négatif avec un risque accru d’effets indésirables dans cette population vulnérable et une place plus réduite accordée apparemment aux ressources non médicamenteuses, comme les psychothérapies.

 

 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12211122

Arthur A et coll. : Changing prevalence and treatment of depression among older people over two decades. Brit Journal Psychiatry 2020 (216) : 49–54.

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Commentaires: 1
  • #1

    perramond canova (samedi, 22 février 2020 20:48)

    J'ai 73 ans et je déprime. Je vis seule et le soir est une vraie angoisse. Vieillir et ne pas être écoutée est une véritable souffrance. J'ai une valvulopathie et une hypothyroïdie et quand vient la nuit j'ai recours à 1/2 ou 1/4 de Lexomyl cela m'apaise. Je ne supporterai pas que l'on me supprime ce médicament. Quant au sommeil je n'ose même pas vous dire combien je souffre et cela découle vers la dépression.