Confrontés à la réalité de terrain dès le début de l'épidémie du SARS-Cov-2 / Covid-19, en l'absence de traitement face à un virus émergent, les médecins hospitaliers ou libéraux ont étudié le virus et confronté leurs observations de terrain à celles de leurs confrères.
On regrette amèrement l'absence d'une coordination nationale et le choix d'un panel de scientifiques, éloigné de l'observation clinique des patients, contrairement aux soignants de terrain.
En première partie, la prise en charge et les traitements du Covid en médecine de ville et à l'hôpital seront développés par les Docteurs :
Guy Bellaïche, Chef de Service HGE, Hôpital Robert Ballanger, Aulnay-sous-Bois
Christophe Brette, médecin généraliste à La Queue les Yvelines
Claude Escarguel microbiologiste
infectiologue à l’hôpital d’Hyères,
fondateur d’International Mycoplasma,
spécialisé dans les germes opportunistes notamment pulmonaires.
Seront abordés :
- L'infection Covid-19, les symptômes modérés et sévères
- la pathologie et la prise en charge de l'infection selon la symptomatologie des patients
- Existe-t-il une prophylaxie et des traitements préventifs des complications à mettre en oeuvre en médecine de ville ?
- les malades asymptomatiques : est ce réellement moins grave ?
- les masques et gestes barrière, pour ou contre dans le contexte sanitaire actuel ?
- La course aux vaccins. Elise Carboullec, vice-présidente de l'UPGCS en fait l'inventaire exhaustif, les conférenciers donneront leur avis sur intérêts et risques liés à celui-ci
L'aspect juridique de la gestion de la crise
On ne peut évoquer la crise épidémique Covid-19, sans en regretter la gestion par les Autorités Sanitaires, et rappeler notamment qu'elle fait l'objet d'une commission d'enquête au Sénat.
Plus particulièrement, L'UPGCS s'est positionnée sur le droit de prescrire et le droit d'être soignés.
Notre avocat Maître Christophe Leguevaques abordera les limites juridiques imposées au droit de prescrire et présentera notre questionnement commun, sur l'utilisation du Rivotril dans les EHPAD.
La troisième partie de la conférence abordera les complications au long cours post Covid
Les médias s'emparent peu à peu des cas Covid longs ou au long cours ... dénomination peut-être à revoir car elle laisse à tort, supposer que les malades seraient toujours contagieux.
Depuis le début de l'épidémie, le quotidien des malades est dramatique : asthénie, perte de souffle au moindre effort, état inflammatoire récurrent (lésions cutanées, douleurs diffuses notamment articulaires et musculaires avec impotence fonctionnelle), malaises à caractère cardiovasculaire ou neurologique, sans validation lors des examens cliniques et d'imagerie ( ECG, test d'effort, échographie cardiaque, EMG, etc...).
L'attente d'une reconnaissance de leur état, le besoin d'une prise en charge nationale coordonnée avec des centres régionaux référencés, la mise en place d'un statut adéquat quant à leur situation professionnelle, sont un urgence absolue.
Quant à l’étiquetage psychosomatique hâtif par manque de réponses scientifiques, il s'agit d'un vrai scandale !
Si le Royaume-Uni a considéré cette thématique des complications post-Covid via des recherches scientifiques coordonnées, on regrettera la démarche française, qui ne progresse que via des implications régionales comme celles des Docteurs :
Stéphane Gayet,
Infectiologie - Hygiène
Gestion des risques liés aux soins
CHRU de Strasbourg (Hôpitaux universitaires de Strasbourg ou HUS)
Guy Bellaïche
Chef de Service HGE, Hôpital Robert Ballanger, Aulnay-sous-Bois
