Conférence du 25 octobre, quand éthique et nécessités déterminent les décisions d'une association

Certaines personnes intéressées par la conférence du 25 octobre 2020, sur la "prise en charge du Covid et des complications au long cours" , s'étonnent que cette réservation soit payante. 

Nous relevons des interrogations quant à ce choix qui laissent supposer que les auteurs sont peu informés de la logistique nécessaire à la mise en place de ce type d’événements. 

Nous tenons à leur apporter une réponse en toute transparence. 

• La salle : Les conditions épidémiques restreignent toute possibilité d’une conférence en présentiel, tel qu’initialement prévue. Paris étant le lieu privilégié pour centraliser les intervenants venant de différentes régions, nous réunirons les 5 conférenciers sur un même plateau afin d’assurer un réel débat entre eux, pour des échanges de plus grande qualité.
• Le respect des gestes barrière et la législation imposent 4 m² par participant ce qui induit la location d’une salle suffisamment grande donc plus onéreuse.  
• Le support de diffusion internet : En juin, nous avons fait la malheureuse expérience d’un support gratuit lors d’une conférence en ligne. La moitié des inscrits n’a pas pu la suivre et nous nous sommes retrouvés sans support après 3 interruptions.

Nous privilégions donc le passage à une plateforme professionnelle pour laquelle nous allons devoir payer un abonnement annuel mais qui devrait garantir de bonnes conditions de travail, avec enregistrement de la conférence pour replay, interactivité des participants, diffusion des supports PowerPoint de nos conférenciers.

Ceci a un coût !

• Les frais de déplacements : Conférenciers, représentants de l’association et équipe régie vont avoir des frais de déplacements. Chacun d’eux apporte sa contribution de manière bénévole, de la préparation initiale jusqu’au jour J. Nous ne pouvons leur faire supporter ces frais. 

Il est nécessaire de rappeler que l’UPGCS est une association récente, qui a été créée par des malades afin de réagir à la dérive du système de santé.

Chaque crise sanitaire se transforme de manière inéluctable en scandale ! Ce que les malades thyroïdiens ont observé en 2017 s’est renforcé en 2020! 

Communication sans transparence, manque de gestion, déni de la parole des malades, non respect des textes de lois garantissant une prise en charge thérapeutique adéquate des usagers de santé et depuis mars, frein à la liberté de prescrire des médecins.

Pour porter une information totalement libre, quel qu’en soit le sujet, nous devons pouvoir garantir l’absence de tous liens d’intérêts avec quelconque laboratoire, entreprise liée à la santé ou regroupement associatif.

Dès la création de l’UPGCS, nous avons tenu à inscrire ces engagements dans nos statuts,

afin d’en garantir la continuité, si les personnes en charge du bureau changeaient.  

Nos seules ressources sont les cotisations, dons des adhérents et l’unique subvention de soutien à nos actions de la commune d’Escautpont, siège administratif de l’association. (Ceci est vérifiable lors des assemblées générales où nous présentons notre bilan comptable)

De fait, nous ne pouvons supporter les frais d’une conférence gratuite et l’éthique exclut un appel aux dons à des adhérents qui pour la grande majorité, avaient  adhéré dans le cadre du scandale Levothyrox puis pour la prise en charge des maladies thyroïdiennes.

Face à cette épidémie COVID-19, les personnes en attente d’informations transparentes, contrôlées et éloignées des fake news, ou celles qui ont été infectées par le virus, devraient faire la démarche de se rapprocher d'associations prêtes à les représenter.  

De même, ceux  qui souhaitent une reconnaissance et une prise en charge des complications au long cours post Covid comme c’est le cas au Royaume Uni, auront à se regrouper pour être entendus. L'UPGCS a l'avantage d'être déjà connue à la Cellule de Crise de la DGS pour ses alertes concernant cette épidémie.  

L'UPGCS communiquera prochainement sur  d'autres actions en cours concernant la gestion de la crise Covid. 

Tout ceci a un coût aussi que nous ne pouvons couvrir qu'en invitant à adhérer . 

• L'infection Covid-19, les symptômes modérés et sévères 
• La pathologie et la prise en charge de l'infection selon la symptomatologie des patients 
• Existe-t-il une prophylaxie et des traitements préventifs des complications à mettre en œuvre en médecine de ville ? 
• Les malades asymptomatiques : est ce réellement moins grave ? 
• Les masques et gestes barrière, pour ou contre dans le contexte sanitaire actuel ? 
• La course aux vaccins. Elise Carboullec, vice-présidente de l'UPGCS en fera l'inventaire exhaustif, les conférenciers donneront leur avis sur l’intérêt et les risques inhérents.
•  Droit de prescrire et le droit d'être soignés. 
•  Les complications au long cours post Covid : la reconnaissance nécessaire, la mise en place d'une gestion nationale des prises en charge, l'étiquetage hâtif déjà apposé à ces malades. 

Le 15 octobre, le secrétariat enregistrera les questions des participants afin d’organiser de façon optimale un débat entre conférenciers et public. Travail supplémentaire pour les bénévoles de l’association.

Tout ceci définit le coût d’une prestation regroupant 5 conférenciers.

Le coût final est de 10 euros pour les adhérents upgcs, ou pour tous ceux qui veulent adhérer pour bénéficier de ce tarif. 

Seuls ceux qui souhaitent assister à cette conférence sans soutenir l’association organisatrice paient 45 euros, par respect de leur choix mais aussi des adhérents UPGCS qui nous soutiennent annuellement.

Notre association dûment enregistrée sous la loi 1901, n'inclut  que des bénévoles et n'a pas vocation à enregistrer des bénéfices encore moins à les redistribuer. 

Pour s'inscrire à la conférence : 

https://www.upgcs.org/r%C3%A9servations-conf%C3%A9rence-covid-25-10