Microbiote intestinal et Covid, une conférence du Docteur Guy Bellaïche

Dans l'infection virale  Sars-Cov-2, il faut prendre conscience que le microbiote intestinal interfère avec le pulmonaire et il ne faut donc pas négliger l’aspect digestif de cette infection. 

Le microbiote est composé de milliards de bactéries 

-    Il joue notamment un rôle essentiel dans le système immunitaire. C’est là que se joue l’installation de maladies auto-immunes notamment 

 Le sport intensif perturbe le microbiote, est-ce la raison du nombre important de jeunes sportifs touchés par le Covid long ? 

Le microbiote perturbé explique les obésités morbides qui ne cèdent pas aux régimes, et c’est l’axe à privilégier pour obtenir une perte de poids. 

La dégradation du microbiote altère la sécrétion de l’adrénaline qui explique les dépressions qui s’installent.

Une nouvelle fois c’est un argument qui prouve que l’aspect psy souvent évoqué en Covid long est une conséquence de l’infection virale et non la cause du Covid long.

On retrouve ici aussi l’action du microbiote qui en cas de dysbiose, ne peut bloquer l'orage des cytokines. 

Le Covid-19 migre par la voie intestinale et on retrouve les récepteurs ACE2 chargés de virus, dans les intestins où ils vont subsister longtemps. Cette présence est détectée lors d’interventions spécifiques mais aussi dans l’analyse des eaux usées pratiquées depuis un an par les sapeurs-pompiers afin d’évaluer l’incidence virale dans chaque région.

Cette dysbiose est une spirale infernale puisqu’elle permet la prolifération virale dans tout l’organisme. 

 L’ischémie intestinale peut aller jusqu’à la nécrose comme dans le poumon.

Au niveau pulmonaire, des traitements (antibiotiques, corticoïdes) permettent de traiter favorablement ces nécroses.

La nécrose intestinale ne se traite que par opération en enlevant la partie touchée.  

• Présentation à gauche d’une forme grave
• et à droite d’un forme moins sévère où la nécrose n’est pas installée et qui peut être traitée par antibiothérapie. 

 Les macrophages avalent les bactéries entourées de virus Sars-Cov- 2 et se nourrissent pour proliférer des sucres rapides, qu’il convient donc d’éliminer de l’alimentation. 

Contrairement à certaines idées reçues, la prise d’antibiotiques en phase initiale Covid, n’altère pas le microbiote (démontré par des études scientifiques).

Le traitement précoce par macrolides en cas d’infection au Covid-19, ne présente donc aucun inconvénient concernant les fonctions digestives, d’autant plus si on informe les patients sur l’intérêt en parallèle à privilégier un régime bénéfique au microbiote et au renforcement du système Immunitaire.