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Les Français sont-ils des malades imaginaires ou les effets nocebo sont-ils une forme de gestion des crises sanitaires spécifique à la France ?

Depuis quelques décennies, chaque fois qu'un problème de santé majeur touche les usagers et qu'ils s'organisent pour le dénoncer, via leurs associations ou via les réseaux sociaux, en interpellant les autorités sanitaires telles que la DGS ou l'ANSM, on assiste systématiquement à la même stratégie bien installée : 

  • D'abord un représentant de l'état  en responsabilité (Président, ministre) semble s'accaparer du problème évoqué, afin de prouver que les autorités y sont sensibles. Cependant, il en minimise l'impact en n'évoquant que des symptômes mineurs. Puis subtilement, il ouvre la porte de l'effet psychologique par quelques mots choisis à double sens. 

Ce fut le cas pour les malades de Lyme, les victimes du sang contaminé, ou du changement de formule Levothyrox, ou encore pour les malades supportant les effets de la fatigue chronique ( SFC également appelé “encéphalomyélite myalgique) et plus récemment ce sont les victimes de cette pathologie nommée Covid long qui en paient les frais. 

 Et nous n évoquerons qu'en souriant le nuage de Tchernobyl qui n'a été arrêté que par les frontières françaises ! 

  • Vient alors, comme par hasard, l'étude pseudo scientifique, ou la déclaration tonitruante d'un grand ponte de la doxa, qui vient expliquer minutieusement l'effet nocébo 

 "L'effet nocebo (du latin : « je nuirai ») est un terme introduit en 1961 par Walter Kennedy. L'effet psychologique ou physiologique lié à la prise d'une substance inerte n'est pas toujours bénéfique, sous la forme d'un effet placebo, il peut aussi être dommageable pour l'individu, et on parle alors d'effet nocebo. Cet effet nocebo peut prendre la forme d'effets indésirables. Le patient, croyant qu'il prend un médicament, est susceptible de recréer, par suggestion, les effets indésirables dont il a pu entendre parler auprès de ses amis ou dans les médias, ou qu'il a simplement lus sur la notice.Les inquiétudes collectives sur des sujets de santé publique peuvent avoir un effet nocebo, comme par exemple concernant les effets des rayonnements électromagnétiques sur la santé."

  •  Repris toujours par le plus grand des hasards également, par l'ensemble des grands médias, jusque là pourtant complètement sourds, aux alertes des usagers et de leurs représentants, les associations de santé. 

https://fb.watch/9jHGhcYULY/

https://twitter.com/i/status/1460661180318498816

 

A ce stade de mon analyse, j'ai déjà vu chez nos lecteurs, les usagers qui opinent de la tête, en  reconnaissant un épisode vécu par l'un de leurs proches ou eux-mêmes;  dans  la succession des différents points de cette stratégie pour démonter une crise sanitaire. Mais je pressens aussi les sourcils froncés des professeurs Nocebo, avec qui nous avons déjà eu à débattre pour défendre la cause de nos adhérents. 

Apportons tout de suite un peu d'eau à leurs moulins, en précisant que j'ai été victime du médiator, du Levothyrox et maintenant du Covid long. Il faut pour cumuler autant, être soit une grande hystérique soit être une usagère de la santé très mal soignée ???? 

A ce propos, parlons un peu médecine et soins. 

Et si la médecine était responsable de cette dérive ?

Les plus anciens se souviennent des médecins de famille, qui avaient le temps de passer chez leurs patients qu'ils connaissaient le plus souvent depuis la naissance ... Autres temps, autres moeurs, nous quittons très vite notre lieu de naissance et vivre une vie complète au même endroit ne fait plus partie de nos habitudes. La mobilité liée au travail est passée par là, comme nos envies d'herbe plus verte, de bonheur plus lointain. 

Nos médecins ne nous connaissent donc plus aussi bien, d'autant que la mobilité joue pour eux aussi. 

Rares sont ceux présents de l'aube au fin de soirée au chevet des patients, ... sauf peut-être notre ami Alain Branchereau, 80 ans et fidèle au poste en présentiel comme en visio consultations ... une exception ! 

Beaucoup préfèrent les cabinets médicaux aux horaires bien calés pour garantir sur le côté la vie familiale. Mais aussi et surtout pour se préserver de l'esclavage dans lequel ils tomberaient, en raison du manque cruel de médecins ! Les déserts médicaux qu'on pense être réservés aux plateaux du Larzac, sont en réalité actuellement aux portes de Paris, avec par exemple le département de la Seine Saint Denis (93) qui ne compte qu'un seul cardiologue pour 1 632 677 habitants. 

 

Aussi par manque de temps, par fatigue, par manque de connaissances des patients, la médecine est devenue en 40 ans, une médecine de prescriptions plutôt qu'une médecine de diagnostics. A tel point, qu'on commence à remplacer les médecins par des cabines de prescriptions dans les déserts médicaux. 

De la maltraitance médicale

Lors d'une réunion de réflexion avec le Docteur Stéphane Gayet, infectiologue, et Claude Escarguel, chercheur en microbiologie, nous avions tenté de définir la maltraitance médicale que nous avons catégorisé en 3 niveaux : 

  • Manque de considération, d'écoute, de respect des doléances du patient allant jusqu'au déni de la réalité de sa pathologie. 
  • Refus au prétexte du " primum non nocere" qui sert de justification au refus de certains traitements, notamment dans l'épidémie Covid où les médecins se sont vus interdits de prescrire des traitements précoces non évalués en études randomisées. Pourtant on était dans une période où on comptait pour la première fois depuis la grippe espagnole, un nombre de morts important dans un laps de temps réduit. Le "primum non nocere" n'aurait-il pas dû prendre en compte le ratio Bénéfices/Risques ? Les études randomisées ne devaient-elles pas s'appliquer à des médicaments bénéficiant de nouvelles AMM, alors qu'on en connaissait déjà les effets secondaires délétères ?       ( Remdivisir en 2020-Molnupiravir en 2021) . 
  • Ce qui nous amène forcément au 3eme niveau : L'interaction de Big Pharma dans les choix et décisions des autorités sanitaires, au détriment du respect du patient et de l'Humain. 

 

Le déni des pathologies nouvelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Primum_non_nocere

Comme évoqués dans les paragraphes précédents, le manque de temps, la méconnaissance du patient dans son cadre de vie, de la génétique familiale, sont des causes du manque d'attention à la parole du patient. Mais ce qui prévaut de plus en plus c'est le manque d'adaptabilité des médecins voire des scientifiques face à des pathologies nouvelles. L'épidémie Covid en fut révélatrice, avec ses recommandations contradictoires. Il aura fallu des mois pour que cette infection ne soit plus observée que via les complications pulmonaires qu'elle engendrait, et qu'on prenne en charge les autres organes impactés et notamment le coeur. 

Des mois encore, malgré les recommandations de l'OMS, pour s'intéresser au Covid long

 

Etait-il nécessaire d'observer et d'évaluer par le menu et via des applications, le nombre de Covid longs en France, de référencer les symptômes alors que cette phase était déjà réalisée dans d'autres pays, notamment au Canada, et en Angleterre. 

Face à une situation nouvelle et urgente, ne pouvait-on pas s'appuyer sur les travaux des scientifiques étrangers ? 

Quand la réalité d'une pathologie est avérée à l'étranger, pourquoi la plupart de nos médecins hospitaliers, ou généralistes, restent-ils dans le déni ? 

Un malade et à fortiori des milliers de patients ne se créent pas en même temps des symptômes de douleurs, des formes cutanées, des dysnées, des oppressions thoraciques de manière psychosomatique. 

Aucune douleur n'est  créée dans l'inconscient pour ensuite atteindre la neuromatrice qui en envoie les signaux. Cette explication de perturbation de la santé mentale qui créerait les symptômes Covid long n'a pas de fondement scientifique. 

 

C'est le manque d'adaptabilité de la médecine actuelle face à des pathologies complexes qui amènent à ce diagnostic fourre-tout qui permet alors de rentrer le malade dans une case connue et la prescription d'une médication simple : les anxiolytiques et les anti-dépresseurs et les antidouleurs. 

 

N'oublions pas que nous détenons en France le triste record

des plus grands consommateurs de ce type de traitements ! 

 

Avant les Covid longs, tant d'autres pathologies ont fait les frais de ce manque de respect envers les victimes : manque d'écoute, diagnostic non assez ciblé pour mettre en évidence les complications qui s'installaient, manque de recherches, et surtout 

 

Dénigrement médiatique de la parole des malades et des médecins qui osaient les écouter et les accompagner ! 

Que de temps perdu pour la Science, par manque d'humilité à simplement dire

"Je ne sais pas mais je vais chercher" ! 

Et dans cette société où la première urgence est l'économie, la finance, quel coût sociétal à longs termes!

 

Ne pas prendre en charge un patient efficacement, c'est réaliser des économies à courts termes qui coûteront très chers en frais de soins, arrêts de maladie, centre de gestion de la douleurs, médicaments, indemnités de chômage parfois, exclusion de la vie sociale et économique du malade mais c'est surtout un manque d'humanité face aux victimes, à leur vécu  et à leurs souffrances. 

 

Remettons l'Humain au centre de la médecine ! 

 

Annie Notelet pour l'UPGCS 

  Tweet de Jérôme Larche.

Après l’émission de David Pujadas, voilà que nous pensons être malade, avoir eu le covid dans celle d’Yves Calvi...

En effet une honte et surtout une réelle injure pour nous. Très en colère ce matin

LA HONTE EN DIRECT ! (Thread)

 

 

Avec une absence d'empathie, d'humilité, de rigueur, de véracité et de décence, 

#EricCaumes et #YvesCalvi viennent de se moquer en direct

de 800 000 français #CovidLong sur @BFMTV.

Pour aller plus loin

On se souviendra en 2017, des colères de l'actrice Anny Duperey, contre les médias, qui recueillaient des témoignages de malades pour les déformer en utilisant cet effet nocebo ... 

La comédienne s’était fâchée  sur Europe 1. La raison ? Elle était t contre le reportage diffusé dans « Envoyé Spécial » début octobre 2017. Anny Duperey regrettait vivement qu'Elise Lucet  avait  fait un reportage à la limite du scandale.

"les malades qui se sont confiés à elle en toute confiance étaient présentés comme des hystériques, des gens dont la parole n’était pas écoutée, ou qui se faisaient des idées, victimes d'un effet nocebo", avait-elle  déclaré au micro de Philippe Vandel.

 

L'histoire se répète inlassablement selon le même scénario  ! 

 

https://www.upgcs.org/2021/11/13/monsieur-le-pr%C3%A9sident-le-covid-long-n-est-pas-une-affection-psychosomatique/

https://www.upgcs.org/2020/07/02/levothyrox-l-insupportable-n%C3%A9gationnisme-du-professeur-bertagna/

 

https://www.upgcs.org/2020/01/19/effets-contextuels-et-nouvelle-formule-levothyrox-le-fameux-effet-nocebo/

https://www.sudouest.fr/sante/le-covid-long-surtout-dans-la-tete-une-etude-fait-polemique-6914467.php

 

https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-covid-long-etude-polemique-94843/

 

 

Qu'est ce que l'association américaine Ama qui édite le journal JAMA et qui la finance ?

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Enquête originale Jama .pdf
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En 2001 déjà, une étude Jama avait été contestée. Biaiser des statistiques selon le résultat attendu, mal interpréter les données ?? Malhonnêteté ou incompétence ? Il faudra trancher et surtout définir le coût et l'intérêt de tels travaux .... dans l'intérêt des usagers de la santé. 

 

https://www.lequotidiendumedecin.fr/archives/pr-michel-bertrand-letude-du-jama-nest-pas-une-metaanalyse-mais-une-manipulation-de-donnees

Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié

D'abord on le tue, puis on s'habitue

On lui coupe la langue on le dit fou à lier

Après sans problèmes, parle le deuxième

Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté.

......

Un jeune homme à cheveux longs grimpait le Golgotha

La foule sans tête était à la fête

Pilate a raison de ne pas tirer dans le tas

C'est plus juste en somme d'abattre un seul homme.

Ce jeune homme a dit la vérité, il doit être exécuté.

Ce soir avec vous, j’ai enfreint la règle du jeu

J’ai enfreint la règle des moineaux, des aigles

Vous avez très peur pour moi, car vous savez que je

Risque vos murmures, vos tomates mûres

Ma chanson a dit la vérité, vous allez m'exécuter

 Ma chanson a dit la vérité, vous allez m'exécuter.

https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=AfpSRnahQig&vidve=5727&autoplay=1&fbclid=IwAR1khv-

bvKiQxcCV2jDRQUIIZCzR9cULf6N7caT43LBUyB4WQ9I8cTvrGlc

 

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Commentaires: 1
  • #1

    Elise (dimanche, 21 novembre 2021 09:47)

    Bravo