Des vies bouleversées à jamais, quoiqu’on en pense , depuis l’intrusion du virus dans notre quotidien en 2020

 On nous a dit : « la vie reprend, sans masques, sans confinements, sans restrictions ». Certains ont entendu : « l’épidémie est finie, les vaccins ont tout résolu » ou encore «  ça y est, ils sortent de leur paranoïa »

En réalité, la vie d’après n’est plus celle d’avant. Lors de la découverte du Sida, nous nous rassurions avec des rapports protégés, contrôlés, et en refusant sauf extrême urgence, les transfusions sanguines.

Ici, le virus est insidieux, pervers et s’échange entre proches, au sein de nos foyers. Il varie, diminue en gravité, prend des allures de rhume un peu soutenu ( rhume qui fait d’ailleurs partie des coronavirus. On le confond avec une gastro quand il siège dans la zone intestinale, ou une angine.

Tant que sa forme n’est pas virulente, il ne perturbe pas nos vies … sauf s’il se transforme en Covid long.

Et c’est cette réalité qui fait peur et amène le plus grand nombre à la politique de l’autruche. Nier l’existence d’une monstruosité capable d’aliéner une vie, de créer des handicaps, c’est plus simple que d’affronter la réalité.

C’est le fait des insouciants, c’est le fait malheureusement d’une caste de la communauté scientifique qui préfère y voir une interprétation de symptômes non expliqués à la médiatisation sur le Covid long. Cette psychiatrisation des Covids longs est une attitude très française devant une maladie émergente. https://www.upgcs.org/2022/06/27/derri%C3%A8re-le-lobbye-de-la-psychologisation-du-covid-long/

Ailleurs, les gouvernements ont pris conscience de l’impact dramatique de cette pathologie qui peut entraîner une invalidité partielle des patients. Impact personnel, familial, social, professionnel, mais aussi économique https://www.upgcs.org/2022/11/22/l-impact-%C3%A9conomique-et-professionnel-du-covid-long-pr%C3%A9carise-dangereusement-les-malades/

Près de 10% des personnes qui ont eu le covid garderont des symptômes après 3 mois. Après la vague Omicron et ses millions de contaminations, tout porte à croire que les conséquences économiques seront durables et conséquentes. « Un certain nombre de grandes entreprises ont d’ores et déjà identifié le problème : de nombreux salariés subissent durant des semaines sinon des mois les conséquences physiques et mentales d’une infection au Covid-19. Ils sont très fatigués et ne peuvent évidemment pas travailler comme avant », alerte l’économiste Nicolas Bouzou auprès de Numerama. https://www.numerama.com/sciences/868065-le-covid-long-aura-un-impact-humain-et-economique-a-long-terme.html

Faut-il y voir une des causes du manque de main d’œuvre, du manque de candidatures qui obligent les entreprises à revoir l’attrait des fonctions proposées ? Le nombre d’infirmières contaminées lors de leurs fonctions et ayant développé un covid long, explique-t-il le manque de personnel et le manque de motivation à suivre ce parcours ? La France refuse cette analyse, alors que d’autres pays ont franchi le pas et planifie des budgets pour les prises en charge et pour la recherche de traitements.

Nous avons tous maintenant connaissance d’un proche, d’un ami, d’un professionnel qui ne « s’est pas remis de son covid et traîne fatigué depuis … »

Mais pour affronter l’ennemi, le débusquer, le maîtriser , il faut le connaître et alerter.

C’est pourquoi nous vous proposons de télécharger ces deux flyers et de les diffuser à vos médecins. Et pour plus de renseignements… contactez nous : secretariatupgcs@gmail.com