Le bilan moral de l’association UPGCS pour l’année 2022
Il est difficile d’agir sur tous les plans qui vaudraient nos interventions tant notre système de santé est à la dérive. Cette année encore, nous avons tenté d’intervenir , comme nous le faisons depuis la création de l’association, sur les déserts médicaux, la situation catastrophique des hôpitaux, les pénuries de médicaments, et les bonnes prises en charge des usagers, notamment à titre préventif, afin de réduire en suite les coûts du curatif.
Chaque candidat aux élections présidentielles a reçu un courrier mettant en évidence les points faibles de notre système et les attentes des usagers. Vous avez été témoins du peu d’intérêts que les candidats apportent soutenir la santé dans notre pays, puisqu un seul nous a répondu et il n'était pas au deuxième tour.
Nous assistons irrémédiablement à une dégradation des prises en charge dans le secteur public, au profit du privé, donc vers une santé à deux vitesses, où il vaudra mieux se trouver du côté des nantis.
Cela aussi, vaudrait que les Français soient dans la rue, pour préserver leurs droits aux soins, avant qu’ils n’aient complétement disparus.
Nos adhérents étant essentiellement des malades thyroïdiens et des covids longs actuellement, c’est vers eux que nous avons concentré nos actions.
Vous trouverez en pièces jointes un résumé de ces actions .
Cependant, nous tenons à revenir sur des rumeurs qui courent actuellement . Nous avions préféré en 2022 ne pas y réagir mais elles sont exploitées pour limiter nos possibilités d’actions officielles et donc nuisent aux malades. Certains oublient que toutes les attaques contre une association, portent uniquement préjudice à ses usagers donc à des malades déjà victimes ! Pour rappel, une association n’a d’entité que la représentation de ses adhérents, et les représentants « officiels » désignés par les termes de président ou présidente, ne sont en fait que les mandatés de l’association et qu’ils sont bénévolement au service des adhérents. Ce n’est pas un titre honorifique mais un mandat de représentation et de services bénévoles.
Depuis fin 2021 donc, certains nous attribuent le titre d’ANTIVAX !
Comment pourrions nous l’être puisque notre conseil scientifique comporte deux chercheurs à l’origine de vaccins ??? C’est un non-sens !
Concernant le vaccin anti-covid, nous reconnaissons avoir émis des doutes , d’abord parce que c’était notre rôle d’association d’usagers d’appeler à un encadrement plus protecteur avant toute vaccination.
- Un test PCR et une période d’isolement avant et après le vaccin pour les personnes fragiles pour éviter les phénomènes ADE quand vaccination et contamination se croisent
- Un bilan cardiovasculaire effectué avec le médecin traitant
- Un bilan allergique
- Un suivi plus strict pour les malades diabétiques ou hypertendus
- Pour les covids longs un avis des cellules qui les suivaient (infectiologue, cardiologue, allergologue)
Le bilan de la vaccination dans cette catégorie nous a donné raison puisque beaucoup de Covids longs ont subi une dégradation notoire de leur état. Au sein de l’association nous n’avons observé d’améliorations post vaccin que chez les malades post covid avec des séquelles plus pulmonaires.
Pourquoi émettions-nous ces doutes scientifiques ?
Parce que les vaccins Anti-Covid sont basés sur la protéine Spike et que fin 2020, nous connaissions les dégâts causés par celle-ci et identifiés sous le nom de Covid long. Chez les malades infectés naturellement, on recense entre 20 et 30% de personnes qui vont développer cette pathologie longue après avoir été confrontées au virus SARS COV . Nous avons donc émis l’hypothèse qu’il pourrait y avoir
- Le même taux d’effets secondaires dans la population vaccinée
- Le même type d’effets secondaires que ceux observés en Covid long.
Ceci était un débat rationnel, scientifique et qui supposait une réflexion et un encadrement avant la vaccination de masse.
Devant notre position de vaccino-prudence, la réaction a été la confiscation de tout débat. Or le nombre d’effets secondaires déclarés jusqu’au Parlement Européen , démontre que nous avions raison.
Avons-nous appelé à la non-vaccination ? Non et il relève de la diffamation ceux qui colportent ce type d’affirmation !
D’abord parce que légalement nous n’aurions pas pris ce risque :
- Inciter une personne à la vaccination c’est courir un risque de responsabilité pénale si elle développe des effets secondaires lourds post vaccin
- Pousser un usager à ne pas se faire vacciner, c’est prendre des responsabilités pénales s’il contracte le virus et s’il a de lourdes complications
- Mais surtout à nos yeux, les usagers sont des êtres responsables, informés qui n’ont pas besoin de gourous , de maitres à penser. Nous avons respecté leurs choix individuels, jusque dans le conseil d’administration qui comporte autant de vaccinés que de non vaccinés !
Mais nous reconnaissons avoir porté à la connaissance de nos membres, les déclarations du Ministre de la Santé dans un document du conseil d’Etat à savoir : « ce vaccin ne protège que des formes graves. Il n’empêche pas la contamination individuelle , ni la transmission aux proches. Il pourrait limiter le taux d’incidences »
Provenant d’un document officiel, il était normal qu’il soit porté à la connaissance des usagers.
Nous avons surtout milité activement en faveur du traitement ambulatoire précoce qui prenait en charge les pneumonies atypiques issues des coopérations bactéries/virus dans cette épidémie, et en faveur d’un encadrement des conséquences trop fréquentes sur les plans cardiovasculaires et sama.
Le rôle d’une association d’usagers est de faire remonter les observations de terrain afin que cela permette de mettre en place des prises en charge adaptées par les autorités sanitaires.
Sauf si dès le début de la crise, le choix de thérapies onéreuses avait déjà été retenu, confisquant tout débat sur des alternatives de traitements à la portée des médecins généralistes, nous ne voyons toujours pas pourquoi le débat a été et reste exclu.
Ceci n’est pas de notre responsabilité mais de celle des autorités et de la Doxa médiatique. Mais nous n’acceptons pas que face à notre démarche de réflexion scientifique, nous soyons étiquetés de complotistes ou d’antivax … Nous, c’est-à-dire des milliers d’usagers qui ont eu le même parcours de réflexion, ou de soignants qui se sont posés les mêmes questions. Dans le cas contraire, aurait-on définitivement enterré la démocratie et la liberté d’expression ?
Avec les salutations solidaires de vos représentants du conseil d’administration
UPGCS
Notre bilan moral a été validé par les votes des adhérents de l'association, des opinions qu'une démocratie se doit de respecter
La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens prêts d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse ! ... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?
Beaumarchais, "Le Barbier de Séville", Acte II, scène 8 : Éloge de la calomnie
La mauvaise réputation . Georges Brassens
Au village, sans prétention
J'ai mauvaise réputation
Qu'je me démène ou que je reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant mon chemin de petit bonhomme
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde médit de moi
Sauf les muets, ça va de soi
Le jour du 14 juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui marche au pas
Cela ne me regarde pas
Je ne fais pourtant de tort à personne
En n'écoutant pas le clairon qui sonne
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde me montre au doigt
Sauf les manchots, ça va de soi
Quand j'croise un voleur malchanceux
Poursuivi par un cul-terreux
J'lance la patte et, pourquoi le taire?
Le cul-terreux se retrouve par terre
Je ne fais pourtant de tort à personne
En laissant courir les voleurs de pommes
Mais les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde se rue sur moi
Sauf les cul-de-jatte, ça va de soi
Pas besoin d'être Jérémie
Pour deviner le sort qui m'est promis
S'ils trouvent une corde à leur goût
Ils me la passeront au cou
Je ne fais pourtant de tort à personne
En suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome
Mais les brave gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Non, les braves gens n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Tout le monde viendra me voir pendu
Sauf les aveugles, bien entendu
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