La sécurité du médicament est devenu la préoccupation majeure des lecteurs et des adhérents de l'UPGCS depuis le scandale Levothyrox. Or, pour analyser efficacement un problème, il faut en connaître toutes les données. C'est pourquoi nous avons ouvert ce volet d'articles successifs sur le médicament avant de le terminer prochainement par un parallèle avec le Levothyrox.
L'augmentation des prescriptions d'antidépresseurs, d’anxiolytiques de somnifères inquiète à juste titre les cliniciens. Loin de résoudre les problèmes de santé, il est fort probable qu'ils les accentuent et ne font que masquer le fondement même des symptômes. Quand la médecine fait le choix de la prescription rapide en lieu et place d'un réel diagnostic, existe-t-l d'autres voies ?
Pour les malades nécessitant un apport de T3 en complément de celui de T4 et pour lesquels un traitement sous Euthyral a été initié, cette rupture d'approvisionnement qui dure depuis plusieurs mois est très dommageable. C'est pourquoi en réponse aux nombreux messages reçus, nous avons fait le point sur la situation avec le Laboratoire Merck.
Pour faire suite à notre article précédent sur le médicament, nous abordons le sujet plus délicat des traitements destinés aux malades thyroïdiens, reposant sur l'administration des lévothyroxines.
La lecture de questions récurrentes dans les forums de malades thyroïdiens prouve le manque d'informations préalables à la mise en place de ce type de traitements.
Plus de 10 000 personnes succombent chaque année en France suite à une mauvaise utilisation de médicaments, alors qu'au moins la moitié de ces morts sont évitables !
Mauvais dosage, mauvaise prise, non-respect du traitement prescrit, interaction entre plusieurs médicaments ou avec les aliments.
Les causes d'un accident lié à un médicament sont diverses et les conséquences loin d'être anodines.
D'où l'intérêt de l'UPGCS pour la conférence donnée cette semaine par Amine Umlil